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Ingénieurs et zoologistes révèlent comment l’aile des mouettes permet une montée stable

Une collaboration unique entre les zoologistes de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et le professeur Philippe Lavoie, expert en aéronautique de l’Université de Toronto, offre de nouvelles informations sur la manière dont les goélands configurent la forme de leurs ailes, appelée le « morphing d’aile », pour stabiliser leur vol. Les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des véhicules volants plus efficaces, notamment des drones en flèche destinés à l’agriculture ou à la surveillance de l’environnement.

Bien que la capacité d’un oiseau planeur à stabiliser sa trajectoire de vol soit aussi critique que son aptitude à produire une portance, relativement peu d’études quantitatives sur la stabilité en vol des oiseaux ont été réalisées. C’est ce qui a amené les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique, Christina Harvey, Vikram Baliga et le professeur Doug Altshuler au laboratoire de la soufflerie Lavoie de l’Institut d’études aérospatiales de l’Université de Toronto (UTIAS).

Credit: Christina Harvey – UBC

Les chercheurs ont mesuré la portance et la traînée sur 12 formes d’ailes différentes, toutes avec des angles de coude et d’épaule légèrement différents. Ils ont déterminé qu’avec un simple ajustement des articulations du coude d’un goéland – pour élargir ses ailes vers l’extérieur ou vers l’intérieur – les goélands pouvaient passer d’une large gamme de formes d’ailes pour stabiliser la glisse. En montant, les ailes sont complètement déployées et ont une forme plus arrondie, ce qui augmente leur stabilité. Lors du décollage ou de l’atterrissage, ils sont rangés davantage et ont une forme plus plate.

 

 

En savoir plus:

https://www.sciencedaily.com/releases/2019/01/190102112844.htm

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